Equinoxe fourre-tout !
Nos journées sont aussi courtes que nos nuits !
Le boulot, c'est molto agitato, donc, super tendance !!!
La mode est à l'urgence, on a ainsi l'impression de vivre plusieurs vies en même temps, la griserie totale !
Dans les faits, on refait et on défait ... ça occupe !
Dans la vraie vie, vu et lu cette semaine ...
LUNDI
Rachel et Valérie,
au Club des amies de Barbie.
La Mobalpa du papa,
Les boulettes de Colette,
Les blablas de Madame Trébla.
Un cocktail drôle et tendre, décapant aussi.
Un bon moment de cinéma, mais peut-être pas inoubliable ...
sauf le générique de FIN.
MERCREDI
Des mots/maux d'enfance, dans ce témoignage d'Odile OGIER à propos de l'accompagnement de son fils Paul face à la dyslexie.
Parcours de combatants face aux institutions, scolaires notamment.
Un investissement gigantesque pour trouver des solutions, et sauver son enfant de l'illettrisme.
De l'espoir, certainement, pour beaucoup de familles, et une sensibilisation aux dys-férences pour les enseignants.
Il a appris à regarder positivement la rature, la faute, l’erreur et l’échec. Il a surtout appris que lutter pour atteindre ses objectifs est une loi de la vie.
Quelques chiffres quand même ...
en italien 25 sons (phonèmes) et 33 possibilités de les écrire (graphèmes)
en français : 35 phonèmes et 190 graphèmes
en anglais : 40 phonèmes et 1120 graphèmes !
En conséquence,
En Italie, très peu de dyslexiques. Ils se révèlent à l’apprentissage de l’anglais .
En France, 6 à 10% de dyslexiques.
En Angleterre, 20%.
Les problèmes d'illettrisme proviennent principalement de dyslexies non dépistées, et non prises en charge. Là encore, le plus tôt est le mieux.
OGIER Odile – dys/10, le parcours de mon enfant dyslexique – Jacques André Editeur – 2009
VENDREDI, soirée DVD sous la couette !
Le feu crépite dans le poêle à bois, 4°C deux matins de suite, c'est vraiment l'automne.
Bon, avec les kleenex sur la table de nuit ...
Il faut apprendre à vivre et c'est difficile. Quant à moi, je m'y efforce tous les jours. Ce qui m'empêche d'aller de l'avant, c'est que je ne sais pas vraiment qui je suis. Je tâtonne comme un aveugle. Si une fois on m'aimait comme je suis, peut-être oserais-je enfin me regarder bien en face. Cette éventualité, il faut bien que je l'admette, demeure pour moi très lointaine.
C'est ce qu'écrit Eva dans l'un des deux livres qu'elle a publiés. Son époux, Viktor, cite ces lignes au tout début du film.
Je n'avais jamais vu ce film de BERGMAN, avec sa muse, Liv ULLMAN, et son "homonyme", Ingrid.
C'est un huis-clos entre deux femmes d'âge mûr, mère et fille. Deux trajectoires de vie, radicalement opposées.
Charlotte, pianiste, concertiste, a fait le choix de sa carrière, de sa liberté. Eva, délaissée par cette mère si parfaite, autoritaire, manipulatrice, a grandi à l'ombre, dans l'attente, ne parvenant pas à construire sa vie d'adulte sans référence à la figure maternelle.
L'un des derniers rôles d'Ingrid BERGMAN, d'une force et d'une subtilité de jeu dans le non-dit, les douleurs, les culpabilités, les renoncements, mais une liberté coûte que coûte.
La musique : dans le générique, sonate de HAENDEL magnifiquement interpréée par KUIJKEN, BYLSMA et Gustav LEONHARDT.
Au piano, la leçon de la mère à la fille, deux interprétations du prélude N°2 de CHOPIN.
Au violoncelle, un extrait de suite de BACH, qui bouleverse Helena, la fille handicapée.
SAMEDI, soirée musicale italienne
avec 7 Sequenza de Luciano BERIO : flûte, harpe, voix, piano, trombone, alto, trompette.
TRES STIMULANT !!!!
(et j'ai loupé plein d'autres concerts, même Jacques Moderne ...)
DIMANCHE
Je parcours l'Herbier toxique offert par Camille,
j'écris en x que c'est l'automne,
je rentre les butternut, et scrute les coings.
Je fais cette recette ... de saison !
100 g de beurre
125 g de chocolat noir
500 g de crème de marron (oui, un gros pot !!!)
3 oeufs
100 g d'amandes en poudre
Faire fondre le beurre et le chocolat. Bien mélanger pour obtenir une consistance lisse et homogène. Ajouter la crème de marron. Battre les oeufs entiers, et les ajouter au mélange. Ajouter les amandes en poudre. Faire cuire environ 25 minutes à 150°C (Th.5).
Message roboratif, j'en conviens, mais vous aurez des restes pour la semaine ...